Oscar Coop-Phane
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Prix de Flore () Pensionnaire de la Villa Médicis (d) () |
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Oscar Coop-Phane, né le à Lyon, est un écrivain français, lauréat du prix de Flore en 2012.
Biographie[modifier | modifier le code]
Enfance et formation[modifier | modifier le code]
Oscar Coop-Phane naît à Lyon le [1].
Adolescent, il fréquente le lycée Victor-Duruy[2]. Il désire être peintre, et notamment street-artiste[3],[2].
Puis il suit des études en hypokhâgne et khâgne option philosophie et décide de les arrêter pour se consacrer à l'écriture[4].
Carrière[modifier | modifier le code]
Après un séjour à Berlin, il publie en son premier roman, Zénith-Hôtel aux éditions Finitude, qui raconte le quotidien d’une prostituée parisienne. Durant la période d'écriture, il occupe divers petits emplois dont celui de garçon de café[1]. Son roman est « une galerie de portraits de petites gens aux prises avec un monde trop grand pour eux[5] ». En , il obtient le prix de Flore[1].
En , il devient chroniqueur pour la version française du magazine Vanity Fair[6]. Il collabore également avec Numéro Homme, Le Figaro ou L’Inconnu[7]. Il publie en outre Demain Berlin, un livre sur la drogue et le monde de la nuit[8],[9].
En 2014, il publie Octobre, racontant les dernières déambulations d'un homme dans Paris[10].
Le , par arrêté du ministère de la Culture et de la Communication, Oscar Coop-Phane est nommé pensionnaire de l'Académie de France à Rome (Villa Médicis) pour la littérature[3],[11]. Il y demeure entre 2015 et 2016[12].
En 2017, il publie Mâcher la poussière, un huis clos racontant les jours d’un baron assigné à résidence dans un palace italien après avoir tué le neveu d’un chef mafieux[12],[13],[14].
Le Procès du cochon, publié en 2019, est une nouvelle fantastique[3]. Elle est inspirée d’un fait-divers sanglant du XIVe siècle et modernisée[2]. L'auteur revient notamment sur les anciens procès d'animaux[12].
En 2020, il publie ses mémoires, à l'âge de 31 ans : Morceaux cassés d'une chose. Il raconte sa vie, de son enfance aux maisons d'édition, en passant par le lycée, le bistrot et les boîtes de nuit[3].
Ses livres sont traduits en anglais, en allemand, en turc, en russe, en arabe, en farsi et en danois[15].
En 2022, sort Tournevis, un roman tiré d'une histoire vraie racontant le meurtre d'un SDF[16],[17].
En 2023, Oscar Coop-Phane publie Rose Nuit qui, à travers le parcours mondialisé d'une rose, raconte l'histoire de trois personnages, malmenés de la même manière par nos sociétés industrialisées[11],[18].
Vie privée[modifier | modifier le code]
Oscar Coop-Phane a une fille, Emmanuelle[3],[2].
Œuvre[modifier | modifier le code]
- 2012 : Zénith-Hôtel, éditions Finitude (ISBN 978-2363390080) — Prix de Flore
- 2013 : Demain Berlin, éditions de La Table ronde (préface de Frédéric Beigbeder) (ISBN 978-2710371311)
- 2014 : Octobre, éditions Finitude (ISBN 978-2363390363)
- 2017 : Mâcher la poussière, éditions Grasset (ISBN 978-2246854951)
- 2019 : Le Procès du cochon, éditions Grasset (ISBN 979-1037106001)
- 2020 : Morceaux cassés d'une chose, éditions Grasset (ISBN 978-2246812357)
- 2022 : Tournevis, éditions Grasset (ISBN 978-2246819905)
- 2023 : Rose Nuit, éditions Grasset (ISBN 978-2246816935)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Le Prix de Flore pour "Zénith Hôtel" d' Oscar Coop-Phane », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Oscar Coop-Phane : Mémoires d’un jeune homme (enfin) rangé », sur L'Obs, (consulté le )
- « Mémoires d'un jeune écrivain bientôt rangé », sur Le Point, (consulté le )
- « "Demain Berlin" : le techno-spleen d'Oscar Coop-Phane », sur Franceinfo, (consulté le )
- Le Prix de Flore à Oscar Coop-Phane pour son premier roman "Zénith Hôtel" dans L'Express du 8 novembre 2012.
- « Oscar Coop-Phane », sur www.lacauselitteraire.fr (consulté le )
- « 11 Octobre : Oscar Coop-Phane, Jacopo Taddei & Elia Tagliavia », sur Villa Medici (consulté le )
- « Oscar Coop-Phane : "Je ne voulais pas écrire un bouquin trop trash" », sur Le Point, (consulté le )
- « Voyage au bout de la schnouf », sur Bibliobs, (consulté le )
- « La Nuit des Trente : dérive nocturne d'un homme blessé », sur Le Figaro, (consulté le )
- Le Comptoir, « Oscar Coop-Phane : Au nom de la rose », sur Le Comptoir, (consulté le )
- « « Le Procès du cochon », d’Oscar Coop-Phane, une allégorie du goret », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Guy Duplat, « Oscar Coop-Phane : "Toutes les tentatives de fuir sont vaines" », sur La Libre.be, (consulté le )
- François Perrin, « [Le livre de la semaine] Mâcher la poussière, d'Oscar Coop-Phane », sur Focus, (consulté le )
- « Stressless - les auteurs », sur parismatch.com, (consulté le )
- « Littérature : « Tournevis » d’Oscar Coop-Phane, toute la détresse des hommes », sur SudOuest.fr, (consulté le )
- Condé Nast, « 10 livres à emporter avec soi cet été », sur GQ France, (consulté le )
- « « Rose nuit » : un drame invisible d’Oscar Coop-Phane », sur L'Obs, (consulté le )
